J’adopte une posture directe expérimentale, propice à la découverte des mondes latents.
Je part loin des densités humaines, je me place en espèce minoritaire, j’éprouve et questionne ma relation au non humain. Décentrement du corps et du regard, comme une invitation à un renversement anthropocentrique, je jette ma caméra, à l’aveugle. Sonder l'impermanence de l’eau c’est une immersion en alternance d’abimes, plonger dans une zone d’indistinction, et tenter une nouvelle forme d’intimité avec le monde qui m’entoure. C’est à la fois fragile et efficace, tout se dérobe et se révèle. En creux il est question de l’impermanence et de ce qui nous échappe.
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